POUVOIR ET CAPACITÉ D’AGIR A LA BGPN : VŒU PIEUX OU ENFIN UN VRAI CHANGEMENT ?
À la mise en place des Secteurs en 2016, La Poste annonçait un renforcement des décisions locales, avec des strates managériales réduites, des CODIR Secteurs forts, de vraies marges de décisions locales en termes d’organisation, de choix des collaborateurs, de pilotage et de négociation commerciale. 8 ans plus tard, le constat est sans appel. Le quotidien des managers à la BGPN n’a malheureusement pas grand-chose à voir avec ce qui était annoncé :
❖ Pilotage renforcé au niveau DEX et DT, avec un niveau de reporting encore jamais atteint.
❖ Pilotage vertical et réunions TEAMS à répétition.
❖ Marges de manœuvre commerciales toujours aussi réduites, en particulier sur les crédits immobiliers et à la consommation, l’IARD ou l’argent au quotidien.
❖ Process archaïques et inhibants.
La Poste nous promet aujourd’hui l’inversion de la pyramide, avec des directions fonctionnelles au service du terrain (et pas l’inverse). On ne demande qu’à y croire ! Dans le détail, le projet mis en place doit permettre pour l’essentiel de :
❖ Proposer des offres locales pour capter des clients et un nouveau chiffre d’affaires.
❖ Négocier directement avec les clients certains tarifs (grille de dérogation tarifaire).
❖ Proposer des horaires d’ouverture de bureaux adaptées aux spécificités locales.
❖ Procéder au recrutement des CBP et des CA du Secteur.
❖ Être force de proposition sur la RVB et l’augmentation individuelle des collaborateurs.
❖ Être maître dans la gestion des moyens de remplacement.
❖ Améliorer la qualité de vie au travail en disposant d’un budget adapté.
❖ Disposer d’un pouvoir hiérarchique renforcé.
La CFTC accueille favorablement ce projet qui vise à donner enfin aux équipes de terrain le pouvoir dont elles ont absolument besoin pour réussir dans leurs missions. Elle veut maintenant des actes !
